Petits conseils pour les backpackeurs en herbe

Un petit article pour vous partager quelques idées perso pratiques pour un voyage en sac à dos !

1. Le choix du backpack

En bon backpackeur qui se respecte, notre sac à dos représentera tout ce que nous possédons pour la durée totale du voyage, et tel une tortue, il est important de pouvoir porter sa maison en toute circonstance.

Pour les filles, je vous conseille fortement d’éviter les gros backpack de 70 ou 80 litres. J’en ai fait moi-même l’expérience en Australie, je suis partie avec un 80 l, et bien c’était la dernière fois. Un gros backpack, on aura toujours envie de le remplir, la nature déteste le vide, et nous aussi. Rempli, notre sac pèsera environ 20-25kg, ce qui est très honnêtement impossible à porter en marchant plus de 10-15 minutes, pour une fille de taille/poids/sportivement normale. Cela pose problème lors des changements de logements, lorsque l’on doit rejoindre une autre ville, une gare, etc, vu que notre but n’est absolument pas de voyager en taxis. Il nous donnera également envie d’emporter beaucoup trop de vêtements, largement plus que le nécessaire. Je conseille donc l’achat d’un backpack de 50 ou 60 l maximum, bien solide (surtout les coutures !), plutôt de couleur foncée (il finira sale vu qu’il trainera partout), pratique à ouvrir pour se servir et ranger, pas trop lourd à vide (moins de 2kg).

J’ai personnellement fait le choix de ce sac Forclaz (Décathlon) 50l+10l (poche du dessus amovible et transformable en sac bandoulière), adaptée à la morphologie féminine, robuste, très pratique (très grande ouverture qui le rend aussi pratique d’une valise), beaucoup de poches et rangements, une house de protection waterproof incluse, 1,8kg à vide, et pas cher (80€) :

Pour les hommes, les sacs de 70 et 80 l seront bien sûr beaucoup plus adaptés et largement assez grands, sinon les mêmes critères de choix s’appliquent. Il existe chez Décathlon des versions de sacs mixtes, féminines ou masculines.

2. Rangement intérieur du sac

Pour le rangement à l’intérieur du sac, ce kit de petites poches de différentes tailles chez Décathlon (10€) est très pratique, je l’ai testé lors de mon dernier voyage en Indonésie. Il y a trois tailles différentes. On peut ranger les vêtements et accessoires par catégorie, par exemple dans une on peut mettre la ou les serviette(s) en microfibre (indispensable en voyage, dispo chez Décathlon à petit prix), avec les maillots de bain, et accessoires de plage/baignade ; dans une autre, j’ai mis tous mes hauts, et dans la dernière les bas (leggings, shorts, pantalons légers, sauf le jeans). Mes sous-vêtements et chaussettes étaient rangées dans les deux poches intérieures latérales du sac. Dans la poche du dessus, j’ai mis ma doudoune qui se replie, un k-way, un foulard, des accessoires. Dans la poche tout au-dessous, mes paires de chaussures (randonnée, tongs/sandales).

Mon sac principal pesait au total à peu près 12kg, bien rempli mais pas bourré à craquer, à la base j’étais partie pour plusieurs mois de voyage et c’était amplement suffisant. J’ai plutôt misé sur des vêtements assez chauds pour les périodes fraîches, plus quelques vêtements légers, car je préfère acheter sur place éventuellement des vêtements légers d’été que des vêtements chauds. Cela dépend bien sûr de la ou des saison(s) que vous allez traverser.

J’ai également amené un petit sac à dos de 30 l, très pratique car il peut se replier, très léger, résistant et waterproof. Je le prends en bagage cabine, il me sert aussi pour les balades et randonnées. Il contient mon ordinateur et tous les accessoires électroniques, argent, passeport, documents, liseuse, etc. (Marque Zomake, acheté sur amazon, 19€).

Beaucoup mieux que lors de mon départ pour un an en Australie (photo ci-contre), où j’avais un bakcpack de 80l, un gros sac à dos rempli, et un autre sac à poignées/roulettes…! Beaucoup trop chargée. Résultat, presque impossible de marcher plus de 10 minutes avec tout ce bordel, j’ai du vite renvoyer un colis pour la France environ deux semaines après mon arrivée. On apprend de ses erreurs au fur et à mesure des expériences bien sûr, c’est en backpackant que l’on devient un vrai backpackeur !

N’amenez donc vraiment que l’essentiel, beaucoup de choses pouvant être achetées sur place, notamment vêtements, chaussures légères, produits cosmétiques, etc. Ne prenez que des vêtements auxquels vous ne tenez pas trop, car potentiellement vous pourriez les perdre, ils seront forcément abîmés en machine, ou vous pourriez juste les donner pour alléger votre sac. En réalité, on n’utilise que très peu de vêtements, car on s’en fout de la façon dont on s’habille, il faut juste que ce soit confortable, adapté à la saison et que cela sèche vite (Uniqlo et Décathlon proposent beaucoup de vêtements adaptés à petits prix).

3. Les applis mobiles pour gérer son argent: retirer, payer, être payé, faire des virements, à l’étranger

Revolut : je l’utilise depuis un peu plus de 4 ans. C’est une application mobile très pratique et assez complète qui permet de gérer des comptes monétaires dans différentes devises, de payer ou envoyer de l’argent (par carte directement, par virement bancaire ou directement dans l’appli avec les contacts qui l’ont aussi installée), d’être payé, retirer de l’argent avec une carte bancaire, d’avoir des cartes virtuelles pour acheter sur internet, de gérer et catégoriser ses dépenses, et depuis quelques temps d’autres fonctions secondaires sont apparues (trader sur la bourse américaine, acheter/échanger des cryptomonnaies, souscrire à des assurances voyages…).

Pour les voyages, l’intérêt de cette appli est que l’on peut virer de l’argent facilement depuis sa banque principale (européenne) gratuitement, soit par virement direct (on a un IBAN personnel sur Revolut) soit par carte bancaire, sur notre compte Revolut. On peut ensuite convertir cette monnaie si besoin (taux de change interbancaire, environ 150 devises disponibles). Lors de l’inscription et validation du compte, il faut commander une carte bancaire pour pouvoir utiliser son compte. L’envoi est gratuit si l’on utilise un lien de parrainage ou coûte 6€, et est rapide (max 10 jours). On choisit en même temps son offre, le compte standard gratuit, ou les comptes Premium et Metal payants. Honnêtement, le compte standard gratuit est amplement suffisant, surtout si on l’utilise pour les voyages seulement. Les comptes payants ouvrent à d’avantage d’assurances, et le plafond de retrait sans frais est plus élevé notamment.

Lorsque l’on est à l’étranger, on peut payer avec la carte sans frais dans n’importe quelle devise, retirer de l’argent (200€/mois sans frais, 2% de frais au-delà), envoyer ou recevoir de l’argent sans frais (jusqu’à 6000€/mois) via notre IBAN ou via l’appli avec les contacts (super pratique pour les dépenses en commun de road trip par exemple !). Il est plus intéressant de payer sur place le plus souvent possible avec la carte, plutôt que retirer, étant données les frais s’appliquant au-delà des 200€ mensuels. Le gros avantage également est la sécurité : on définit son code PIN, on peut le changer, on peut bloquer et débloquer la carte directement sur l’appli. Pour plus de renseignements, aller directement sur le site : https://www.revolut.com/fr-FR et je vous donne également mon lien de parrainage pour recevoir la carte gratuitement : https://www.revolut.com/referral/aziliznys.

Évidemment, cette appli est intéressante si votre banque vous prélève des frais à l’étranger, comme très souvent. Si vous n’avez aucun frais ni pour payer par carte ni pour retirer dans n’importe quel pays avec votre banque, alors vous avez une banque super sympa (je veux bien connaître le nom!) et l’appli est moins intéressante, sauf pour les virements sans frais.

Revolut a été pionnier en la matière, il existe aussi des concurrents, que je ne connais pas (N-26 notamment), à voir si c’est équivalent, vous pouvez vous faire une idée en regardant ce site : https://www.instinct-voyageur.fr/n26-vs-revolut-le-comparatif-ultime/.

4. Les applis mobiles pour gérer les dépenses d’un groupe

En Australie notamment, vu que j’ai constamment voyagé en road trip partagé, il a fallu trouver un outil simple pour gérer les dépenses communes. J’ai utilisé l’appli Tricount (https://www.tricount.com/fr/faire-les-comptes-entre-amis) qui est très simple d’utilisation : on crée un tricount, on entre les personnes concernées, on écrit chaque dépense : le montant, qui a payé, qui est concerné et à quel %. Le tricount peut être partagé et modifié par toutes les personnes qui ont installé l’appli. A la fin, on demande l’équilibre, et on peut lire simplement qui doit combien à qui.

5. Les applis mobiles pour utiliser une carte GPS hors ligne

On peut effectivement télécharger les cartes sur Google Maps pour pouvoir les utiliser ensuite hors ligne. Personnellement, je préfère une autre appli, qui s’appelle Maps.me (https://mapsme.fr/). Certes l’affichage est un peu brut, mais elle intuitive et plus complète au niveau des points d’intérêt voyage (points de vues, chemins de rando, choses à voir, etc). Elle permet de calculer des trajets en voiture, à pieds, vélo et transports en commun et de guider, indispensable lorsque l’on a accès à aucun réseau de connexion, ce qui arrive souvent en Australie par exemple. Elle s’est un peu enrichie et on peut maintenant aussi télécharger des guides de voyage. L’intérêt est également d’épingler tous les endroits que l’on visite, très utile lorsque l’on veut réécrire l’itinéraire de son voyage a posteriori, pour un album photo ou une vidéo par exemple.

Dans chaque pays, vous trouverez plein d’applications mobiles locales utiles, notamment pour les transports en commun, la recherche de jobs, des cartes interactives avec points d’intérêt, campings, douches, etc. Les groupes facebook sont également une mine d’or en terme de conseils!

6. Pensez à vos appareils pour capturer photos et vidéos

Pour n’avoir aucun regret pendant le voyage, même pour les récalcitrants qui diront « les yeux suffisent à capturer un instant ou un beau paysage», il est tout de même important d’avoir un bon outil pour prendre photos et vidéos, car tout le monde aime avoir de beaux souvenirs à contempler et à partager post-voyage, que ce soit des paysages, des animaux ou des photos d’amis. Que ce soit un smartphone (suffisant !), un appareil photo compact, reflex ou hybride, une caméra style Gopro ou un drone, il faut se poser la question avant de partir, pour un éventuel investissement. Pour ma part, j’emmène souvent, en plus de mon smartphone, une caméra Gopro (plutôt pour filmer dans des conditions particulières, sous l’eau, en mouvement, etc) et un appareil photo compact (double emploi avec le smartphone). Je n’ai pas encore investi dans un meilleur appareil photo (reflex ou hybride) car je n’ai pas les connaissances adéquates, mais c’est quelque chose que je ferai pour mes prochains voyages car je me suis rendue compte bien des fois que j’aurais aimé pouvoir prendre des photos de bien meilleure qualité, notamment pour les portraits animaliers, en ayant un zoom puissant et de très bonne qualité, ainsi que les ciels étoilés et certaines lumières particulières (couchers de soleil, lune etc). C’est aussi une question de budget bien sûr, et d’encombrement dans le backpack. A réfléchir ! Il ne faut également pas négliger l’aspect stockage, surtout si vous partez longtemps : cartes SD, clés usb grande capacité, disque dur externe, etc. On ne se rend pas compte au début, mais les gigas de photos s’accumulent très vite ! Et on a pas du tout envie de trier à chaque fois.

Mon avis est un peu partagé sur le drone : certes les vidéos sont magnifiques et idéales pour créer un montage vidéo. Les paysages vus du ciel sont juste incroyables ! Mais il y a quelques inconvénients : c’est cher, assez fragile (attention dans le sac à dos !), il faut le recharger souvent, c’est interdit dans de nombreux parcs nationaux, et cela gêne la tranquillité des autres voyageurs si l’on n’est pas tout seul. C’est très énervant d’avoir un drone qui nous survole en pleine randonnée ou contemplation d’un paysage, alors qu’est-ce que ce serait si tout le monde en utilisait un… ! A utiliser donc avec grande parcimonie, seulement si l’on est seul.

7. Pensez à amener un cahier de voyage, ou votre tablette/ ordinateur si vous êtes plutôt digital

Il est important d’avoir quelque chose pour prendre des notes dans n’importe quelle situation. Privilégiez l’écriture manuelle, car on peut le faire n’importe où et elle est bien plus authentique : notez vos impressions, émotions, coups de cœur pour tel ou tel endroit, la chronologie de votre voyage, des anecdotes sur les personnes rencontrées, des coordonnées, etc. Tellement utile pour les souvenirs et si vous avez envie de faire un montage vidéo, album photo ou juste raconter votre voyage par la suite. Lorsque l’on voit énormément d’endroits différents, il est trop difficile ensuite de se souvenir de détails ou d’impressions/émotions du moment, les photos/vidéos ne suffisent pas. Par exemple si vous contemplez un magnifique coucher de soleil qui vous émeut, certes le prendre en photo/vidéo est une chose, mais écrire les émotions ressenties et pensées de l’instant, cela n’a rien de comparable. Lorsque l’on s’y replonge, même plusieurs années après, c’est magique !

8. Se renseigner sur les moyens de transport, le climat, mais ne pas tout planifier!

Je suis partisane de ne pas trop prévoir un voyage en backpack, laisser place à l’imprévu et se laisser porter, surtout si l’on a pas mal de temps devant soi. C’est bien de se renseigner à l’avance sur les quelques endroits que l’on veut absolument ne pas manquer et un itinéraire très global, mais tout peut se faire pendant le voyage, rien ne sert de trop planifier à l’avance, tout évolue et change. Souvent, le voyage ne ressemble pas à ce que l’on avait prévu au départ et les plus beaux moments sont les non planifiés. Pour ceux qui sont plutôt stressés et aiment tout planifier à l’avance, c’est un très bon exercice de lâcher-prise que de se forcer un peu à ne pas planifier. Ce qui est plus important, outre les histoires de visas, assurances, billets d’avion bien sûr, c’est de réserver au moins ses premières nuits, surtout si l’on ne connaît pas du tout le pays dans lequel on débarque. Mais ça peut suffire, le reste se fera au grès des rencontres et au feeling. Il est cependant important de se renseigner à l’avance sur les moyens de transport et leurs coûts globaux (taxis, bus, location de voitures/vans/camping-cars, ferry, vols internes, etc) car cela peut pas mal influer sur le budget et l’organisation.

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